Lil Woody accuse la police de coercition lors du procès RICO d'un jeune voyou

Le procès RICO de Young Thug a repris le 12 août, avec à nouveau à la barre le témoin clé Kenneth « Lil Woody » Copeland. Au cours de la procédure, les procureurs ont demandé à Copeland des détails sur ses discussions passées avec les forces de l’ordre au sujet du rappeur, fondateur de Young Stoner Life Records.

La juge Paige Reese Whitaker a placé Copeland dans une position difficile, l’obligeant à choisir entre témoigner ou rester en prison jusqu’à la fin du procès. Copeland a choisi à contrecœur de témoigner, exprimant sa frustration en déclarant : « J’en ai assez que vous m’embêtiez tous. »

Dans son témoignage, Copeland a admis avoir menti à la police sur l’implication de Young Thug dans divers crimes, affirmant qu’il l’avait fait pour se protéger des pressions des forces de l’ordre. Il a expliqué : « La police n’arrêtait pas de m’enfermer pour tout ce qu’elle pouvait… Donc, ce que j’ai fait, c’est pour les faire lâcher prise, j’ai dit : « Thug a fait ceci. Thug a fait cela ». Je sais qu’il ne l’a pas fait. » Il a souligné qu’il s’était senti contraint par la police, qui évoquait souvent le nom de Young Thug lors de ses arrestations.

Copeland a également mentionné qu’il essayait de protéger sa famille : « J’essayais juste de me protéger. J’ai une famille à protéger. » Il a décrit les conditions difficiles auxquelles il a été confronté en prison, notamment l’isolement et les problèmes de santé mentale, qui ont contribué à sa décision de coopérer avec les autorités.

Le procès, qui en est à son 109e jour, a connu des développements importants, notamment l’aveu de Copeland de fausses déclarations antérieures. Malgré son témoignage controversé, Young Thug reste actif dans le monde de la musique, ayant récemment participé à des morceaux avec Drake et Ye.