ARN : Comment avez-vous trouvé un nom de scène ?
SMJ : Donc, je m’appelle Jay, c’est vrai ! Je voulais être incognito. En combinant le fait de porter un masque pour dissimuler mon identité et mon nom, j’ai eu l’idée de « Ski Mask Jay ».
ARN : D’où viens-tu ?
SMJ : Je viens de Liverpool au Royaume-Uni.
ARN : Pourquoi avez-vous commencé à faire de la musique ?
SMJ : J’ai fait de la musique presque toute ma vie mais pour la première fois, je la prends au sérieux et j’essaie vraiment de développer mes talents artistiques.
ARN : Selon vous, qui vous a le plus inspiré en tant qu’artiste ?
SMJ : J’aime écouter Trippie Redd et Post Malone. Trippie Redd parce qu’il se fiche de ce que les gens pensent et il s’exprime simplement dans différents styles. Ensuite Post Malone car il est très polyvalent et peut passer du chant au rap. Ces artistes m’inspirent à être comme eux.
ARN : Avez-vous entendu la théorie selon laquelle certains musiciens écrivent leur meilleure musique alors qu’ils sont déprimés ou traversent une mauvaise période ?
SMJ : Je l’ai fait et je vais vous le dire maintenant, j’ai écrit et obtenu quelques chansons grâce à cela, mais je les retiens pour le moment parce que je veux être axé sur les ondes positives. Mais quand je serai prêt, j’espère en révéler davantage sur moi-même, sur mon premier album.
ARN : Comment réduire le sentiment d’accablement ?
SMJ : Ayant un bon manager, bravo à « PromoSidekick » qui fait la promotion de ma musique depuis sa sortie. J’essaie encore de maîtriser les réseaux sociaux, mais tout cela viendra avec le temps, n’est-ce pas ?
ARN : Quelles étaient vos notes à l’école ?
SMJ : J’ai quitté l’école avec 11 diplômes et plusieurs certificats, je suis allé à l’université et, tout en travaillant, j’ai commencé à étudier pour obtenir un diplôme, mais la vie m’a gêné et j’ai dû changer de cap.
ARN : Qu’auriez-vous fait différemment si vous aviez su alors ce que vous savez maintenant ?
SMJ : J’aurais commencé ce chemin beaucoup plus tôt. Et peut-être que je serais un artiste établi bien connu si je le faisais. Mais avec mon histoire, je ne pouvais pas la raconter sans expérience de vie, alors j’ai dû le faire de cette façon.
ARN : Quelle est votre dernière version ?
SMJ : Ma dernière sortie est une chanson intitulée « Grind » qui est ma première sortie officielle. La chanson est une chanson de bien-être entraînante sur les objectifs, l’argent, la flexibilité et le gaspillage. Il présente deux artistes underground Inu9 et Florian M pour réunir la chanson avec différents styles de rap.
ARN : Quel est votre meilleur conseil pour gérer les critiques ?
SMJ : La critique est bonne si elle est constructive mais il y aura des haineux et pour eux, s’ils n’aiment pas ce qu’ils entendent, il y a plein d’autres musiques à écouter.
ARN : Quelles leçons surprenantes avez-vous apprises en cours de route ?
SMJ : Tout le monde n’aime pas l’autotune et les gens aiment une chanson avec l’artiste en solo. La prochaine chanson sera donc une piste solo, pas de réglage automatique.
ARN : Sur quoi consacrez-vous votre temps maintenant ?
SMJ : Je travaille sur plusieurs chansons en ce moment. Une chanson sortira en septembre et les autres chansons à ce moment-là seront destinées à mon album que j’annoncerai plus tard.
ARN : Que pensez-vous actuellement de l’état du hiphop en général ?
SMJ : Comme pour le côté mainstream, ce n’est pas mal, ça a été mieux. Mais je ne suis pas du tout fan de 6ix9ine, je ne l’ai jamais été, c’est triste qu’il retienne toute l’attention à un moment où il y a beaucoup d’autres artistes talentueux, tant mainstream qu’underground, qui méritent d’être reconnus.
ARN : Si vous ne pouviez écouter que 3 albums pour le reste de votre vie, quels seraient-ils ?
SMJ : Album ‘Artist’ de Boogie With A Hoodies 2016, Album ‘Beer Bongs & Bentleys’ de Post Malones 2018 et enfin Album ‘Life’s A Trip’ de Trippie Redds 2018.
ARN : Que souhaitez-vous que votre héritage soit ? Comment voulez-vous qu’on se souvienne de vous ?
SMJ : Je veux juste qu’on se souvienne d’un rappeur qui crée de bonnes vibrations et une musique que les gens peuvent se détendre, écouter et, espérons-le, comprendre aussi.