BLABBERMOUTH.NET

01. Un héritage de plaies
02. Pyramidia libérique
03. La vérité est une épée aussi tranchante que la vengeance
04. Blau ist die farbe der ewigkeit
05. Razors d’Occam
06. Vomissements à Baalbek

Après six ans d’activité souterraine néfaste, ENLÈVEMENT Prescré la conscience du métal plus large avec leur (ou plutôt son) quatrième album, 2022 « Sang noir ». Une introduction surprenante au fondateur et membre unique A | VLa version singulière du black metal, elle était en partie du blitzkrieg ruineux, en partie du miasme psychédélique. C’était aussi fascinant que trouvant, et avec un air de mystère qui reflétait son contenu trippant ambigu. Trois ans plus tard, ENLÈVEMENTLa musique a perdu une partie de sa mystique auto-créée. Ayant jeté un long regard incisif sur l’état de l’humanité, A | V a conclu que, malgré notre potentiel illimité en tant qu’êtres humains, l’humanité semble se précipiter vers l’annihilation sans souci dans le monde. « Existentialisme » est la réponse vitriolique et sans compromis.

Musicalement parlant, c’est un dossier beaucoup plus direct et destructeur que son prédécesseur. Une brume d’opacité psychédélique descend de temps en temps, mais les inclinations manifestes et avant-gardistes de « Sang noir » sont noyés par la férocité pure ENLÈVEMENTAssaut éveillé. « Un héritage de plaies » est une épique conçue diabolique, superficiellement construite à partir de tropes brumeux à la vieille école, mais présenté dans des éclats étincelants d’un miroir fissuré. Blastbeats tourbillonne, les accords lancinants gonflent, et A | VLes écarts agonisés se lèvent de façon inquiétante au-dessus de la mêlée. C’est sonore et en quelque sorte claustrophobe et oppressant aussi. Ce sont toutes de bonnes choses, bien sûr, etENLÈVEMENT Fournissez de brefs moments de répit par une humeur globale de violences glaciales enveloppées de brouillard.« La vérité est une épée aussi tranchante que la vengeance » Fruit son temps entre le condamnation austère, cérémonial et les cloques, le cyclone métallique noirci et les chanteurs à travers plusieurs crescendos émotionnels grands qui résistent à un humble puissance du métal lourd. Des trucs étonnants.

Tout aussi éblouissant est de clôture Colossus« Vomissements à Baalbek ». Tout d’abord, pauvre vieux Baalbek! Deuxièmement, et plus important encore, il y a du génie qui se cache dans la densité alambiquée de cette épopée épisodique de 11 minutes. Il commence à grande vitesse, mute en un cauchemar de barrage et de death metal, puis des moteurs vers l’abîme ardent avec l’abandon primitif de la Norvège vers le début des années 90. Mis à part les préoccupations cérébrales, c’est aussi une chanson avec des riffs de tueur à brûler. Chaque transition laisse sa propre cicatrice expérientielle unique et les paroles versent du sel dans la plaie. « Baigner dans la graisse fondue de vos prédécesseurs / nager dans des piscines de gourmandise en pouces et des bouches souriantes … » Il dit seulement ce que nous pensons tous.« Existentialisme » Coupe profondément parce qu’elle est enracinée dans la vérité flagrante. « Allaiter le trayage de l’ego, »A | V Hurle, « Le lait pour les nourrissons éternels! »

Pendant ce temps, le son du monde s’effondre sur lui-même déchire les haut-parleurs. Cela pourrait ne pas changer le cours de l’histoire, mais« Existentialisme » est un rugissement inoubliable d’indignation du dernier salon de Chance.

https://www.youtube.com/watch?v=6mf2fjicxzk