Métalliers noirs belges Entrone Ouvrez un nouveau chapitre avec la sortie de leur dernier single, « Raviasamin »tiré du prochain album « Ashspawn ». Conçu sur six ans de création rituelle, le dossier apparaît à la fois comme l’autopsie et la résurrection: une descente dans la mort spirituelle suivie d’une sublimation dans la renaissance.
« Raviasamin » fonctionne comme une passerelle dans cette architecture métaphysique. À la fois chant et malédiction, la piste traverse le riffage gelé, les invocations serpentines et les surtensions rythmiques violentes. Ses quatre minutes et demie incarnent EntroneDoctrine de l’aveuglement: la vitesse aveuglante contrebalancée par des marches à mi-tempo sculptées, des guitares oscillant entre la dissonance déchiquetée et la résonance de type chorale, et la batterie de temps de fracturation avec une intensité axée sur le souffle et un poids processionnel.
Lyriquement, « Raviasamin » Invocation des forces arcanes: serpents, silence brisé, «arbre arrière». Ces images se lient directement à « Ashspawn »Le noyau conceptuel de la négation et de la transformation rituels, encadrant la chanson comme une arme linguistique et sonore conçue pour perturber et refaire plutôt que simplement divertir.
La vidéo qui l’accompagne étend ces thèmes ésotériques dans le domaine visuel. Conçu comme une intersection entre la réalité et l’irréalité numérique, le film a été entièrement construit sans outils génératifs. Chaque élément – robes, sculptures, statues – était tiré par la main, sculpté ou conçu, puis scanné et méticuleusement reconstruit à l’intérieur Irréel. Les figures centrales comprennent un rendu 3D de Belial, tiré de Jose Gabriel Alegria SambogalL’illustration de l’album et un arbre Qlippothic dessiné à la main, a donné vie à l’animation numérique. Le résultat est un rituel visuel: un passage à travers les ombres où le matériau artisanal et la sorcellerie numérique convergent.
« Ashspawn » sera publié le 5 décembre via Saison de brume.
Listing de piste:
01. Temples rampants (5:35)
02. Basilic triomphant (5:53)
03. Litanie mort-née (6:48)
04. Ashspawn (4:40)
05. Raviasamine (4:26)
06. Aveugle (3:39)
07. Chyside (4:32)
08. Plaidoyer en cendre (7:58)
09. Affirmation (6:44)
Exécution complète: 50:17
Avec la libération de leur douzième long métrage « Ashspawn », Entrone Marquez un nouveau chapitre dans leur règne de trois décennies du black métal rituel. Conçu sur six ans de création délibérée, l’album apparaît à la fois comme une autopsie et une résurrection: une descente dans la mort spirituelle suivie de la sublimation de la renaissance. Écrit en étroite collaboration avec un auteur occulte Gilles de Laval, « Ashspawn » canaux arcanes praxis, calcul métaphysique et cartographie ésotérique dans une œuvre qui est autant d’invocation rituelle que de la musique. C’est l’aboutissement de EntroneVision sans compromis: une arme de transformation forgée dans le feu et l’obscurité.
Formé en 1993 à Namur, en Belgique, Entrone est apparu des cendres du souterrain noircis, s’affirmant rapidement comme l’une des voix les plus implacables du black metal européen. Leurs débuts, « Prophéties du feu païen » (1995), ont établi la réputation du groupe pour la vitesse sauvage, l’imagerie occulte et le dévouement sans faille au chemin de gauche. Moins d’un an après leur formation, ils ont signé leur premier contrat d’enregistrement, ayant un impact immédiat sur la scène internationale.
La tragédie a frappé au début de leur voyage lors de la fondation du batteur Cernunnos s’est suicidé en 1997, peu de temps après l’enregistrement de leur deuxième album. En utilisant ses pistes de répétition conservées, le groupe a fait avancer « Vers le skullthrone de Satan » (1997), transformant le chagrin en fureur et assurant EntroneLa continuation est un navire de black metal sans compromis. Cette résilience est devenue un trait déterminant: grâce à de nombreux changements de programmation, l’esprit du groupe n’a jamais hésité, ancré par une vision ritualiste plutôt que motivée par la tendance.
Au cours des décennies suivantes, EntroneLa discographie s’est étendue à un formidable catalogue. Albums tels que « L’enfer bestial blindé » (2001) et « Carnage dans les mondes au-delà » (2003) ont poussé leur son dans des territoires toujours plus violents et atmosphériques. Le milieu des années 2000 a été témoin d’une période de réinvention, avec « Tetra Karcist » (2007) et « Pentagrammaton » (2010) approfondissant leur exploration de la philosophie occulte et du symbolisme ésotérique. « Obsidium » (2012) et « Souverain » (2014) ont poursuivi cette évolution, équilibrant l’agression féroce avec des atmosphères rituelles. Au moment de « Suns noirs froids » (2019), leurs débuts pour Saison de brume, Entrone avait cristallisé une réputation comme l’une des institutions les plus durables de Black Metal: un groupe qui a tous deux honoré les origines du genre et les a transcendés avec une dimension intellectuelle et rituelle.
Maintenant, en 2025, « Ashspawn » se dresse comme EntroneLa déclaration la plus ambitieuse et la plus personnelle à ce jour. Musicalement, il incarne une unité totale de vision: des rythmes de souffle féroce, des tempres oppressifs et des structures progressistes s’effondrent les unes dans Ange morbide– comme une folie à Prêtre Judas– Virtuosité inspirée. Sur le plan lyrique, il fonctionne comme une architecture métaphysique, ses versets conçus non seulement pour être entendus mais pour infecter et transformer. Des pistes telles que « Raviasamin », « Ashspawn » et « Plaidoyer en cendre » Révèlent sa double nature: une catharsis violente entrelacée avec une introspection écrasante, un tribunal où le soi est brisé et reforgé.
Plus de trois décennies après leur création, intronisés restent ferme dans leur objectif: non pas reproduire le passé, mais réaligner avec les forces qui les ont nés. « Ashspawn » est le témoignage de cet alignement, une arme rituelle qui rejette la nostalgie et le compromis. C’est une résurrection de l’esprit par la souffrance, une réaffirmation de EntroneLa place parmi les entités les plus visionnaires de Black Metal.
S’aligner:
Nornagest – chants, échantillonneurs
T. Kaos – guitares, basse
Menthor – tambours, percussions
