Drake a perdu son procès contre Universal Music Group (UMG).
Au cours d’une bataille judiciaire qui a duré près d’un an, Drake avait allégué qu’il y avait un complot au sein de son propre label pour gonfler le discours de Kendrick Lamar Not Like Us contre lui, en se concentrant sur les insinuations de la chanson selon lesquelles Drake était un pédophile présumé, ce qu’il qualifiait de diffamatoire.
Le rappeur avait laissé entendre que le label espérait que les dommages causés à sa marque faciliteraient les renégociations de contrat avec lui à l’avenir.
Le procès a divisé l’industrie entre ceux qui applaudissaient Drake pour s’en prendre à ceux qui profitent des artistes hip-hop et ceux qui pensaient qu’aller en justice pour une affaire de rap était contre-productif.
L’équipe juridique de Drake a, à un moment donné, chargé UMG de réfuter ses affirmations selon lesquelles Kendrick n’était pas le père biologique de ses deux enfants.
Jeudi, la juge de district américaine Jeannette Vargas a déterminé que les déclarations prétendument diffamatoires en cause dans le procès constituaient des « opinions non susceptibles de donner lieu à une action en justice » et a rejeté le procès de Drake contre UMG.
« Not Like Us regorge de grossièretés, de propos trash, de menaces de violence et de langage figuratif et hyperbolique, qui sont tous des indices d’opinion », a déclaré Vargas.
« Un morceau de rap dissident ne créerait pas plus d’attentes chez l’auditeur moyen que les paroles énoncent des faits sobres plutôt que des opinions que les déclarations en cause dans ces cas. »
