ARN : D’où viens-tu ?
DG : Je viens de Monroe, en Louisiane. Mais bon, c’est un peu plus compliqué que ça mdr. J’ai beaucoup bougé la majeure partie de ma vie.
ARN : Un enfant de l’armée ?
DG : Non. Ma famille aimait juste les nouveaux paysages, je suppose. J’ai vécu à Atlanta et à Decatur, en Géorgie. J’ai séjourné brièvement dans le Wisconsin et l’Iowa. J’ai passé du temps à Agg Town, au Texas. Mon éducation a été très diversifiée.
ARN : Comment avez-vous trouvé votre nom de scène, Don Gramur ?
DG : Eh bien, Gramur est un pseudonyme que j’ai utilisé à l’époque où j’ai commencé à me lancer sérieusement dans l’écriture. J’essayais de trouver quelque chose d’intelligent à me nommer qui corresponde à ce que je faisais à l’époque. Je faisais partie de quelques communautés d’écrivains. C’était parfait. Je crois que Don Gramur est né vers 2015. J’ai ajouté Don au nom après avoir enregistré une chanson douce intitulée « Don Gramur ». Je voulais montrer que Gramur était un bon opérateur mdr eh bien, après cela j’ai décidé de changer de nom.
ARN : Pourquoi avez-vous commencé à faire de la musique ?
DG : J’ai été fortement influencé par la musique dès mon plus jeune âge. Mon père aimait la musique. Je chantais dans des chorales et des spectacles de talents depuis que je suis petite. Finalement, j’ai décidé que j’étais assez talentueux pour écrire ma propre musique. Plus important encore, j’avais toujours rêvé d’être un musicien méga star.
ARN : Selon vous, qui vous a le plus inspiré en tant qu’artiste ?
DG : Facile. Mon Pops, bien sûr. C’était celui que j’avais vu avec une véritable passion pour la musique. Je l’ai observé en grandissant. Mais honnêtement, je n’ai vraiment réalisé mon don spirituel pour ce qu’il était que lorsque je suis devenu beaucoup plus âgé. Il reste certainement des restes de talent transmis.
ARN : Parlez-moi de votre processus créatif.
DG : Hmmm. Il n’y a pas de véritable formule pour faire de la belle musique. La méthode de ma folie consiste simplement à suivre le flux du Saint-Esprit qui me guide. Ne rien forcer et laisser mon énergie circuler naturellement. C’est ainsi que vous obtiendrez le meilleur de vous-même. Quand je suis dans ce mode, il ne me faut pas longtemps pour faire sortir mes idées. Fait amusant. Mes 15 derniers singles ont été écrits, enregistrés et masterisés individuellement en moins de 4 heures chacun. J’ai toujours été rapide à écrire, mais pas aussi vite. Et nous parlons également d’enregistrer et de masteriser une chanson à cette époque. Oui, je m’en tiens à ma démarche. Cela fonctionne bien pour moi.
ARN : Avez-vous entendu la théorie selon laquelle certains musiciens écrivent leur meilleure musique alors qu’ils sont déprimés ou traversent une période difficile ?
DG : Absolument. Je crois que la musique peut guérir. Aux artistes et au public. Parfois, cela peut être plus puissant.
ARN : Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu ?
DG : Ne réagissez pas. Répondre.
ARN : Êtes-vous religieux ?
DG : Je n’aime pas vraiment les titres. Je crois au Très-Haut et à son fils, c’est sûr. Cependant, je pense que la religion et la confession ont été transformées en quelque chose qu’elles ne sont pas. Je ne m’identifie donc pas dans une section spécifique. J’aime simplement le Seigneur et je reste reconnaissant à travers les temps. De plus, nous ne pouvons pas vraiment tout comprendre dans cette vie. Si nous pouvions tout prédire, nous serions parfaits. Mais comme vous pouvez le constater, ce n’est pas le cas.
ARN : Quelles étaient vos notes à l’école ?
DG : Euh. Ils étaient bons. J’étais votre élève 3.0 et j’aurais pu faire beaucoup mieux si j’étais pleinement à l’écoute. Quand vous êtes plus jeune, vous ne remarquez pas à quel point votre environnement vous affecte.
ARN : Quel est le plus beau compliment que vous ayez jamais reçu à propos de votre musique ?
DG : Quelqu’un m’a dit qu’il aimait ma musique et mon message. C’était intéressant parce que la personne était agnostique et je parlais beaucoup du plus haut et de son message à ce moment-là. C’est puissant tu sais
ARN : Qu’auriez-vous fait différemment si vous aviez su alors ce que vous savez maintenant ?
DG : eh bien. J’aurais commencé à faire ce que je fais maintenant à l’époque mdr Je serais très riche aujourd’hui. Mais tout arrive dans un but précis. J’aurais travaillé plus dur pour ne pas me laisser distraire par le monde et les problèmes de la vie.
ARN : Quelle est votre dernière version ?
DG : J’ai récemment sorti « The League of Injustice ». C’était une chanson en réponse à tout ce qui s’est passé avec Covid et la mort de George Floyd.
ARN : Que pensez-vous actuellement de l’état du hip hop en général ?
DG : Le hip hop est en constante évolution. Il y a une nouvelle vague de Hip Hop. J’aime certains styles que j’entends, mais pas tellement le contenu des paroles. Je suis fan de gars comme J. Cole, Kendrick, JID. J’espère pouvoir influencer quelque chose de différent dans la culture.
ARN : Que souhaitez-vous que votre héritage soit ? Comment voulez-vous qu’on se souvienne de vous ?
DG : Je veux qu’on se souvienne de moi pour avoir glorifié le pouvoir du plus haut. Je veux que les gens sachent à quel point la puissance du Seigneur était glorieuse à travers mes œuvres.
Site de l’artiste : https://clic.ly/dongramur