01. Dopéthrone
02. Encens pour les damnés
03. Messe noire
04. Le culte des sorcières aujourd’hui
05. Rites sataniques de Drugula
06. Malédiction du Scorpion
07. Les élus
08. Funéralopolis
Les porteurs du flambeau du Doom Metal d’Angleterre des temps modernes, ASSISTANT ÉLECTRIQUEétaient tout aussi abasourdis que tout le monde face à la pandémie qui nous entoure. Accablé par l’incertitude quant à savoir s’il existait une route musicale à venir, le collectif alimenté par l’herbe a eu la sagesse et la prévoyance de documenter qui il était à ce moment-là. Les huit chansons sur « Rituels et perversions de magie noire, Vol. 1 » trouver ASSISTANT ÉLECTRIQUE en pleine forme comme une unité testée sur route qui, à l’époque, avait fait de nombreuses tournées. De par sa conception live-to-tape, il est aussi rugueux et bourru que le menton en forme de papier de verre d’un vieux marin, reflétant la crasse et la crasse inhérentes à la musique, et mérite bien l’attention des aficionados de doom metal.
« Rituels de magie noire… » est une tranche unique de doom psychédélique et infernal qui a été saisie par un magnétophone 16 pistes, dans l’esprit et la manière de la vieille garde, quelque part dans le Westcountry anglais. Grand patron Jus Oborn compare son essence à celle des vieilles démos de black metal et estime qu’elle remplit sa promesse de longue date de faire ASSISTANT ÉLECTRIQUE ressemblent à « des rats dans votre visage ». Si la musique peut un jour ressembler à ce genre d’expérience outrageusement horrible, sa description n’est pas entièrement fausse. Là où il se trompe, c’est que même si l’enregistrement est ignoble et méchant, il implique également la beauté tordue du groupe anglais. Cet album reprend un classique comme « Dopéthrone » reflète la façon dont Charles Bukowski pouvait trouver une sorte d’élégance même au plus profond du caniveau.
Ce double album live sélectionne du contenu qui peut à juste titre être considéré comme des « plus grands succès » ou du « best of ». La forme lo-fi met en évidence l’élément le plus fondamental de MAGICIENLe son : Le riff. Et cette hypnose de riff lente et répétitive s’installe tout au long de l’embardée menaçante qui est « Le culte des sorcières aujourd’hui ». « Rites sataniques de Drugula »quant à lui, sonne comme la bande originale d’une soirée acide qui était réservée en double avec une messe noire. C’est un voyage psychédélique mais qui comprend des riffs doom absolument monstrueux.
Le SABBAT– Worshipping Doom Outfit n’a fait aucun changement stylistique insensé depuis sa création en 1993. Ils ont intégré et adopté des éléments de sous-genres frères comme le stoner et le sludge, mais ils ont toujours marché au rythme du même vieux tambour doom. Un vilain destin qui est à la base des récits de sorcellerie, d’occultisme, de cinéma d’horreur et de drogue. Lovecraft sera probablement toujours à l’ordre du jour. « Rituels et perversions de magie noire, Vol. 1 » est un excellent document de leur folie qui gratte de manière appropriée à travers le MAGICIEN catalogue et constitue leur premier effort depuis l’excellent « Sorcier sorcier sanglant ». Espérons que la nouvelle musique ne soit pas trop loin.