01. Introduction VI VI VI
02. L’horreur d’Amityville
03. Ce qui se cache sous la mer
04. Sous l’arbre suspendu
05. Nulle part où Hyde
06. Lycanthropie de la Lune de Sang
07. Dieux des abats pourpres
08. Coupe De Poudre
09. Madame Laveau (Reine vaudou)
VINCENT CROWLEY est surtout connu pour les trois décennies où il a été le chef de file de la bête blasphématoire du death metal noirci Achéron, et des cendres de ce groupe, il a émergé avec ce projet éponyme. Il a même fait sa marque dans la sphère culturelle pop, étant apparu à plusieurs reprises dans l’émission évangéliste populaire Bob LarsonL’émission de radio de peu de temps après la panique satanique.
VINCENT CROWLEYle groupe, est une expression très différente de celle Achéron était. Après les débuts bien intitulés de 2021 « Au-delà d’Achéron », « Anthologie de l’horreur » affiche Crowley et ses acolytes continuent de défendre sa passion pour le heavy metal classique, filtrée sans surprise à travers son noyau de death metal noirci inébranlable. Crowleyautrefois révérend de l’Église de Satan, crée des histoires d’horreur musicales et lyriques, dans la veine de ROI DIAMANT, sur cette deuxième version. Les histoires macabres sévissent ici, évidentes dès le début avec « L’horreur d’Amityville », une rage teintée d’années 80 qui tire son influence d’une source évidente. La chanson est démoniaque et entraînante avant qu’une poussée de tempo ne s’installe.
CROWLEY conserve le même line-up qu’il avait à ses débuts, en ajoutant le bassiste Tim Wilson, ce qui lui donne l’opportunité de se consacrer entièrement au chant. Son chant tout au long de la sortie est encore plus malveillant et effrayant que d’habitude. Énergie sinistre et glissante, dirigée par CrowleyLa voix imposante de, jette les bases de la montée de tension et de la libération majestueuse sur « Dieux des abats pourpres »mise en évidence CrowleyLe penchant de pour la livraison audacieuse et épique. Autre part, « Nulle part où Hyde », une référence évidente au Dr Jekyll et à M. Hyde, s’envole avec des guitares enragées, des percussions confiantes et un travail vocal malveillant. Dans son ensemble, « Anthologie de l’horreur » est une tranche de bon goût et dramatique de death metal plus lent fusionné avec du heavy metal traditionnel, dans la veine de AchéronC’est un matériau chargé de malheur.
C’est dommage que Achéron n’est plus là car il semblait que le groupe unique et diabolique avait plus à exprimer, mais Crowleyest sans doute plus à l’aise avec ce groupe, ce qui lui donne une plateforme pour exprimer son amour de l’horreur et du heavy metal classique. Sa ténacité et son ambition artistique sont impressionnantes, et « Anthologie de l’horreur » est un effort qui ne peut exister qu’avec des musiciens chevronnés qui ont conservé leur enthousiasme de jeunesse pour tout ce qui est métal.