01. Proie de qui
02. Les révélations d’Eoper
03. Prototype de demi-dieu
04. Chanson de tranquillité
05. Disjoint
06. Sans tête
07. Veillée aux frontières
08. À la dérive dans le marais sans sommeil
09. La corvée du fourré
10. Jusqu’à ce que les cieux s’assombrissent
du Canada Savoir profond a le don de flairer le métal extrême, unique et exceptionnel. Le label a de nouveau décroché l’or, cette fois avec l’unité de death metal excentrique et discordante basée à Berkeley, en Californie. TISSU. Le power trio est sur le point de sortir « La corvée du fourré »un assaut de dix titres de death metal inventif qui fusionne l’aventure du GORGOUTES avec l’obscurité étrange de groupes comme IMMOLATION et TIRÉS ET DÉCOUPÉS. En mettant de côté ces points de référence vagues, TISSU traverse la nature sauvage de la meilleure façon possible.
Les Californiens construisaient leurs fondations dès 2010, en sortant quelques démos et un split avec APOCRYPHON avant de se taire en 2014. Leur pause a pris fin en 2019, et TISSUL’accent mis sur la qualité a porté ses fruits sur le plan créatif. « La corvée du fourré » est une démonstration magistrale de death metal complexe et progressif dans le vrai sens du terme. TISSUmettant en vedette des membres du groupe Tech Death MÉFITE, exploite ses impressionnantes capacités musicales pour créer des structures et des mouvements de chansons de gauche qui sont mémorables et fluides malgré la façon dont tout est chargé et détaillé. D’innombrables riffs, décalages et breaks définissent « Veillée aux frontières » sans se sentir encombré ou frivole.
La chanson titre coule avec des passages de guitare frénétiques et agilement mélodieux qui rappellent les temps modernes. LA MORT. La triple attaque de Troie (guitares, chant),Ryan (basse) et Pendath (batterie, synthés) sur « La corvée du fourré » ferait en effet Chuck Shuldiner fier de son héritage. TISSU est finalement digne d’attention car ils imitent plutôt qu’imitent ceux qui les ont influencés.
Les arrêts-départs et les pivots dramatiques tout au long « La corvée du fourré » sont ludiques et insouciants, à la manière typique d’un groupe qui se réunit pour la première fois dans un garage. Alors que la plupart des groupes perdent cette curiosité juvénile à mesure qu’un style ou une formule se solidifie, TISSU le maintient d’une manière ou d’une autre. Chaque membre de TISSU est essentiel, mais RyanLes lignes de basse tintantes de brillent le plus, en particulier sur le numéro rebondissant et chargé de groove. « Proie de qui ». Avec Pendathles percussions punchy et jazzy, Ryan ancres « Chanson du calme » en permettant TroieC’est un travail de guitare décalé, parfois circassien, pour voler librement.
TISSU est apparemment sorti de nulle part. S’ils en ont l’occasion, ils ont ce qu’il faut pour conquérir les fans de groupes aussi variés que CRYPTOPSIE et SANTÉ DÉFAITE. Cependant, la balle peut rebondir en termes d’accueil et de soutien du public, « La corvée du fourré » arrive comme l’une des sorties death metal les plus intéressantes de l’année.