01. Mère Lune morte
02. Onyx à travers le cœur
03. Mon Destin ; Une arme
04. Le crépuscule a chanté le plus juste
05. Le paradis a échoué
06. Nocturne
07. Pour voir et suivre l’appel des Lions
08. La Lanterne
09. Déterrer ses os
Le death metal mélodique a eu une énorme influence au cours des 30 dernières années, sans doute plus que tout autre sous-variété métallique. L’impact de ces premiers EN FEU, TRANQUILLITÉ SOMBRE et AUX PORTES Les disques ne peuvent guère être surestimés à ce stade, et il existe d’innombrables exemples de groupes faisant de grandes choses au nom du melo-death, que ce soit dans un sens plus traditionnel ou via la voie plus détournée offerte par le metalcore.
Fondamentalement, le modèle original de ce sous-genre durable était si bien conçu qu’il semble probable qu’il survivra indéfiniment, et SUR LA PIERRE semble désireux d’être à l’avant-garde, tout en le reconnectant à ses racines sauvages. « Mère Lune morte » évite les inclinations modernes à tout polir et à tout aiguiser jusqu’à un état de perfection futuriste, ramenant plutôt le death metal mélodique à ses origines sales. Avec un son à mi-chemin entre EN FEU‘ « La course des bouffons » et DISSECTIONc’est « Le Sombrelain »c’est un disque mélo-death né de l’underground et pur tant dans la conception que dans l’exécution.
Au début, la fureur brute de SUR LA PIERRELe son de est un choc pour le système. Après des décennies de groupes de mélo-death qui sonnaient comme des millions de dollars, entendre ces marginaux de la vallée de San Fernando négliger de telles subtilités au profit de sons belliqueux et déformés et de tambours crédibles et trempés de sueur est désorientant, mais un pur frisson. Le titre d’ouverture sent absolument le milieu des années 90, mais SUR LA PIERRE ont fait plus que simplement imiter les triomphes du passé : en injectant un peu de courage très contemporain dans leur attaque, ils ont donné à arcane melo-death une mise à niveau parfaitement synchronisée. Constamment amélioré par le leader Xavier WahlbergAvec son rugissement imposant mais psychotique, ces chansons offrent un splendide mélange de nostalgie et de vitalité. C’est comme au bon vieux temps, mais en plus.
Finalement, SUR LA PIERREL’approche puritaine de s’est révélée payante. « Mère Lune morte » ne dure que 31 minutes et s’envole en ce qui semble être la moitié de ce temps, tant son contenu est solide et authentique. Il y a du givre dans l’air et du vitriol qui coule du plafond pendant « Mon destin ; une arme »qui se délecte de la même atmosphère glaciale qui a fait DISSECTION une force si puissante, et respire l’élégance et la mélancolie dans une égale mesure. « Pour voir et suivre l’appel des Lions » a la même intensité à plein régime que AUX PORTES environ « Maladie spirituelle terminale », alors que des blastbeats vicieux et une pomposité métallique pas plus classique se heurtent, permettant à une atmosphère plus insidieuse et froide d’imprégner l’ensemble. Le plus captivant de tous, « La Lanterne » tisse subtilement des vibrations païennes/folk metal dans l’équation, comme SUR LA PIERRE étirez-vous et laissez à un assaut autrement myope un peu d’espace pour se déplacer. Une couverture finale (et très tapageuse) du Inadaptés‘ « Déterrer ses os » sonne presque exactement comme on pourrait l’imaginer Inadaptés une reprise par un groupe de death metal mélodique sonnerait, et c’est évidemment une bonne chose.
Les fans de mélo-mort grand et brillant du 21e siècle sont plus que satisfaits ces jours-ci, ce qui rend ce retour pur et dur aux premières valeurs d’autant plus satisfaisant, en particulier pour ceux d’entre nous qui préfèrent vivre dans la saleté. SUR LA PIERRE ont ressuscité ici quelque chose de profonde valeur. « Mère Lune morte » est la chose réelle, ravivée et réalisée à nouveau par les vrais croyants.