Blur: "Depuis le premier instant où nous sommes partis jusqu'au moment où nous sommes partis, Wembley avait rétréci"

Aujourd’hui, Damon Albarn et Graham Coxon de blur rejoignent Steve Lamacq sur BBC Radio 6 Music à 18h pour discuter de leur récent concert au stade de Wembley et de la réalisation de leur nouvel album, The Ballad of Darren.

En se produisant à Wembley :

Damon Albarn: Je pense que c’était la chose étrange à propos de Wembley. Depuis le premier moment où nous sommes allés le samedi jusqu’au moment où nous sommes partis le dimanche, l’endroit s’était rétréci. C’était devenu vraiment intime, ce qui était étrange. Je suppose que c’était la décision de revenir à l’essentiel et d’être simplement le groupe que nous étions au départ et de voir si nous pouvions jouer pendant ces 30 ans dans cet état d’esprit.

Steve Lamacq : Ce qu’il y a à propos de Wembley, et j’ai parlé à beaucoup de gens qui étaient au concert, et de leur point de vue, l’un des grands avantages de redevenir un groupe, c’est qu’il s’est montré comme un groupe et votre capacité à pouvoir passer d’être quelque chose d’incroyablement émouvant à être le moment suivant assez ludique.

Damon : Stupide ?

Steve : Oui, idiot !

Damon : Graham et moi, notre relation a toujours été plutôt stupide, n’est-ce pas ?

Graham Coxon : Je pense que nous aimons ça. Nous sommes des gens espiègles, raisonnablement intelligents et créatifs. Vous savez, nos méfaits vont dans notre –

Damon : Parlez pour vous !

Graham : On a mis ça dans la musique, cette idiotie ! Mais nous sommes aussi des gens émotifs et évidemment nous sommes humains et nous ne pouvons pas trop nous attarder sur la lourde émotion qui flotte dans l’air, surtout à Wembley, il faut l’écraser de temps en temps.

Steve : Mais tu avais l’air de t’amuser beaucoup ?

Damon : [It was] fantastique. C’est la première fois que je suis assez excité de voir à quoi ressemble le film. Parce que je n’ai aucune idée de ce à quoi ça ressemblait de l’extérieur.