01. Un Pobre Niño Murió
02. La haine
03. …et avec espoir tu seras damné
04. Ne t’arrête jamais
05. Assez
06. Dégradation de la jeunesse
07. Mon sang sur tes mains
08. L’amour brûle
09. Rivière des chagrins
L’antidote parfait au déluge actuel de pop-metalcore léger, PALAIS SUISSE sont là pour fracasser tout le monde. Actif depuis 2017, le quatuor suisse a été à la fois prolifique et stratégiquement intelligent, sortant deux précédents albums studio et une multitude vertigineuse d’EP et de singles collaboratifs : qui ont tous contribué à la réputation du groupe comme l’un des les groupes de metal moderne les plus sauvages et sans compromis qui ont émergé depuis des années. PALAIS SUISSE sont putain de lourds et « Maudit » est une demi-heure de violence incroyablement excitante.
La dernière fois, sur le tube culte de 2022 « Peur et poignard », PALAIS SUISSE étaient un tourbillon de riffs écrasants et, notamment, d’extrémisme vocal absurde du leader Marc « Zelli » Zellweger: une force remarquable de la nature qui devrait bientôt rivaliser RIVE DE LORNAc’est Will Ramos comme l’un des talents les plus extraordinaires d’un deathcore. La combinaison de ZelliLa voix démente de et la pure fureur de ses camarades du groupe sont mortelles au-delà des mots.
Soniquement plus charnu que son prédécesseur, « Maudit » est un exercice extrêmement concentré, car PALAIS SUISSE réaliser leur potentiel passé et devenir quelque chose de plus grand et de plus dangereux, armés de chansons qui défient les descriptions habituelles du genre. Fournisseurs d’un hybride deathcore/metalcore particulièrement rageur, avec une dette évidente et très astucieuse envers NŒUD COULANTet l’état d’esprit avant-gardiste de groupes comme LÂCHÉ et ADAPTÉ À UNE AUTOPSIEils ont trouvé ici une formule redoutable. Comme démontré pour la première fois dans la quadrilogie de singles uniques de 2023 (consultez « S’il vous plaît, finissez-moi » pour un avant-goût !),PALAIS SUISSE sont en pleine forme et tremblent dans les blocs alors qu’ils anticipent une tentative pas tout à fait irréaliste de domination mondiale. Plus important encore, « Maudit » donnera envie aux métalleux de casser des trucs. Tout ça.
Cette merde déchire. « Haine » est un collage monstrueux et macabre de riffs, de changements d’heure et de gargarismes grotesques de Zelli. Quelque part entre un deathcore très évolué et NŒUD COULANTLa batterie chaotique, PALAIS SUISSE perdent la tête. « …et avec espoir tu seras damné » est nerveux et au vitriol, avec des nuances de nu-metal (CORNEnotamment) et du hardcore sale s’affrontent dans une orgie de headbangings et de coups de kung fu. Pas pour la dernière fois, Zelli démontre ses capacités vocales scandaleuses, en rappant comme celui de l’enfer TWISTA acte d’hommage, et déclenchant tellement de grognements et de rugissements odieux qu’il a parfois l’air d’essayer d’avaler sa propre tête. Sur « Ne t’arrête jamais »guitariste Yannick LehmannLes riffs de sont brutaux, laids et subtilement inventifs, comme Zelli se fraye un chemin à travers une autre diatribe aux yeux éclatants qui se termine presque aussitôt qu’elle a commencé. Dans un contraste sauvage, « Assez » est une curiosité hip-hop dissonante avec des nuances sinistres et une coda punitive axée sur les riffs. C’est aussi le parfait précurseur du brouhaha craqué de « Dégradation de la jeunesse »qui est odieusement lourd et mêlé de crochets vocaux primitifs et clairs et de brutalités métalliques classiques. Commençant par une crise acapella de Zelli, « Mon sang sur tes mains » c’est 100 secondes de folie d’intimidation, avec certains des riffs les plus méchants imaginables et, glorieusement, le son de Zelli faisant sa désormais légendaire imitation d’alligator. Mettre plus de viande sur leurs os de titane, « L’amour brûle » est PALAIS SUISSEL’hymne groove metal de : une rafale trépidante proche du deathcore avec des détours majestueux et mélodiques et une voix claire et émouvante. Enfin, « Rivière des Douleurs » remplit la mission obligatoire d’un album influencé par le grunge, mais alors que certains autres groupes de deathcore et de metalcore ont allègrement sauté le requin en faisant la même chose, PALAIS SUISSE obtenez le ton maussade et désespéré juste, et la lente construction vers un crescendo émotionnel juste est merveilleuse/terrifiante à voir.
Il convient de noter encore une fois que ce groupe est vraiment heavy, mais aussi agile et aventureux. « Maudit » est court, tumultueux et rempli de bonnes idées et de surprises intelligentes. Le chant est époustouflant. Les riffs vont vous faire mal. Ce groupe va tout détruire en 2025 et personne ne peut rien faire pour les arrêter.