01. Imprévisible
02. Ne perdez pas votre temps
03. La paille la plus légère
04. Mieux vaut mourir
05. Sans arrière-pensée
06. Luc
07. Histoire de ma vie
08. Nouveau départ
09. J’aimerais pouvoir
10. Le piège
11. Solastalgie
12. D’accord
13. Le pire est à venir
Vétérans du juste milieu entre finesse mélodique et pure morbidité, LE VIEUX ARBRE MORT n’ont été qu’une présence spectrale au cours des 17 dernières années. Les Parisiens se sont effectivement séparés définitivement en 2009 et n’ont réapparu que comme une force momentanée, notamment pour leur 2019. « La fin » PE. Désormais pleinement réunies, ces icônes découragées sont de retour avec un album plein des mêmes hymnes de métal gothique charismatiques mais au cœur noir qui ont fait des premiers albums comme « Le mouvement perpétuel » (2005) se démarquent du lot des misérables. Titre ironique « Doutes »il s’agit d’un retour volontairement simple au service actif, mais avec de nombreuses touches progressives et de discrètes surprises cachées dans ses profondeurs mélancoliques.
Bien que inchangé en termes d’humeur, LE VIEUX ARBRE MORT exercent certainement plus de puissance sur leur quatrième album. Ces chansons sont beaucoup trop mélodiques et sophistiquées pour être noyées dans une lourdeur maximale, mais il y a suffisamment de courage et de grotesque bouillonnant sous la surface pour garantir que « Doutes » écrase à sa manière discrète. Ouverture explosive « Imprévisible » et le turbocompressé et CONDAMNÉ-saluer « J’aimerais pouvoir » occupent l’extrémité la plus noueuse du spectre musical, et les Français sont dans leur élément lorsque le leader Manuel MuñozLa poésie douloureuse de exige une bande-son plus méchante. Mais ce sont les plus ornés et les plus élégants, comme « La paille la plus légère », « Luc » et « Solastalgie » qui fournissent la meilleure preuve de la douce évolution de ce groupe. Majestueuses mais désespérées, ce sont des chansons accessibles avec ferveur, enveloppées d’une aura claustrophobe de dépression et de dégoût. Des riffs de doom et de death cooptés entrent et sortent du substrat rocheux tonitruant et au rythme moyen du groupe, le tout au service de MuñozLes mélodies et les grognements fatigués du monde, ainsi que les synthés rapides et frémissants et les touches vintage comblent les lacunes dans le barrage au ralenti des guitares.
En particulier, « Solastalgie » marque un changement d’orientation, car LE VIEUX ARBRE MORT errez-vous avec désinvolture dans le territoire du prog moderne, les riffs lourds attendus soulignant un autre film lourd et théâtral Muñoz vocal. De même, « Le piège » est une descente aux enfers de rock progressif gagnant et morose, avec une ambiance cinématographique à gogo. Chacun de ces détours subtils est conçu pour honorer et éclairer les chansons elles-mêmes, et il s’agit de loin de la plus grande collection de matériel que le quatuor ait constituée. Passer en toute transparence des rainures angulaires punitives de « D’ACCORD » à l’avalanche sardonique et émotionnelle de « Le pire est à venir« , LE VIEUX ARBRE MORT faire paraître le désespoir comme une idée plutôt intelligente. Les mentions en larmes sont facultatives, mais lorsqu’il s’agit des Goths, elles sont quelque peu inévitables.