01. Lascive Indivine
02. En suspens
03. Trompeur impie
04. Je vais finir
05. Écorché le porc
06. Les Justes perdus
07. Obéisant
08. Louez la crasse
35 ans, c’est long, même dans le death metal, et CRYPTOPSIE J’ai vécu quelques vies pendant cette période. Au début, avec le batteur Flo Mounier en tant qu’arme pas si secrète, ils semblaient être le dernier mot en matière de brutalité. années 1996 « Aucun d’aussi vil » est toujours une référence en matière de lourdeur nauséabonde, même si le genre est devenu plus rapide et plus méchant depuis.
À la fin des années 90, les Canadiens s’étaient transformés en une machine à outils de précision, comme le montre le plus efficacement le « …Et puis tu mendieras » (2000). Cinq ans plus tard, avec le leader original Seigneur Ver De retour au bercail, ils ont fait « Il n’était pas une fois »: l’un des disques de death metal les plus sales et insondables du siècle jusqu’à présent. En 2008, ils ont risqué de s’aliéner une grande partie de leurs fans avec « Le roi tacite »: un album où, à Satan nous en préserve, le death metal se heurtait DEFTONES-comme les vibrations alternatives, provoquant ainsi une déchirure dans le continuum espace-temps métallique (ou quelque chose du genre). Sans se laisser décourager, CRYPTOPSIE a marché en avant, avec un chanteur absurdement polyvalent Matt McGachy menant la charge, et chaque sortie ultérieure a été (a) d’une brutalité déchirante, et (b) aussi créative qu’on pourrait s’y attendre de la part d’un groupe au passé aussi agité mais fructueux. Entendu pour la dernière fois en pleine peau sur les années 2018 « Le Livre de la Souffrance – Tome II » PE, MounierL’équipage de est une légende avec peu de choses à prouver à ce stade. « Comme Gomorrhe brûle » raconte une autre histoire.
Lorsque vous écoutez du metal extrême quotidiennement, la probabilité qu’un groupe vous coupe le souffle par sa force viscérale devient extrêmement mince. CRYPTOPSIELe huitième album de ‘rééquilibre l’équilibre avec des niveaux de venin indompté qui amèneront les gens à se demander si Flo Mounier (et les pauvres salauds qui doivent le suivre) est un homme mortel. De nombreux groupes de death metal peuvent exploser et baratter avec précision et puissance, mais peu semblent aussi justement fous et furieux que celui-ci. Ce n’est pas seulement MounierLa batterie hyper-rapide de, qui a plus de swing qu’une potence en bord de mer, mais aussi la façon dont les guitares, la basse et le chant s’enferment si étroitement dans son maelström fou et percussif.
Toujours un grand groupe de death metal avant tout, CRYPTOPSIELa tendance subversive inhérente à est désormais un atout. Lors de l’assaut instantané de « Lascif Indivin », ils maîtrisent plusieurs changements de rythme vertigineux, tout en parvenant tant bien que mal à groover et à grinder avec la même intensité. Des chansons comme « En suspens » et « Écorché le porc » introduisent un nombre surprenant de rebondissements dans leurs durées succinctes, alors que ces sages vétérans glissent dans les engrenages, exploitant la grandeur impérieuse teintée des années 90, les explosions totales et jugulaires et ces manœuvres structurelles excentriques qui ont fait des premiers classiques comme « Fendez-vous les tripes » et « Chirurgie à visage ouvert » se démarquer comme le summum du mal brutal. Presque chaque seconde de « Comme Gomorrhe brûle » laissera une cicatrice, mais c’est la destruction la plus mesurée de la fermeture « Louez la crasse » qui restera le plus longtemps dans la mémoire. Comme un classique perdu de l’âge d’or du death metal technique, mais alimenté par une machine industrielle perverse qui semble être un croisement entre un hachoir à viande et un kaléidoscope, il atteint toutes les marques conventionnelles en termes d’intensité, de précision et de mélodrame voué à l’échec, tout en claquant à la maison. la vérité évidente que seul un groupe aussi résolument singulier que CRYPTOPSIE pourrait réussir ça.