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01. Hertan
02. Birna
03. Ljos jusqu’à Jord
04. Dvaledraumar
05. Jord jusqu’à Ljos
06. Himinndotter
07. Hibjørnen
08. Skuggehesten
09. Trétale
10. Lyfjaberg

la Norvège WARDRUNA a pris une bouchée de la culture pop lorsque sa musique a été diffusée sur Chaîne d’histoirela série de fiction historique populaire de « Vikings ». Un bref extrait de leur musique peut sembler déplacé dans le métal, mais cela a du sens en raison de l’expérience folk qui est parallèle à cette sous-section du métal obsédée par l’Europe du vieux monde et la Scandinavie.

La connexion avec le métal est évidente et authentique étant donné que la force motrice du groupe, Einar Selvikétait un ancien batteur du célèbre groupe de black metal norvégien GORGOROTH. De plus, le tristement célèbre leader de ce groupe Gaahl a déjà chanté pour WARDRUNA. De toute façon, Selvik continue de diriger l’entité mystérieuse avec WARDRUNAle septième album de, « Birna ». En bref, l’effort se poursuit sur leur trajectoire éprouvée qui trace toujours un chemin unique tout en se vantant d’une passion et d’une grande expression minimaliste indéniable.

Einar Selvik ne s’est pas nécessairement éloigné du métal au fil des années. Il s’agit plutôt du fait qu’il a concentré son énergie sur la substance conceptuelle, l’héritage norvégien et l’appréciation de ses compatriotes pour la nature, si inextricablement liée au travail de tant d’artistes de son pays. Selvik est une fois de plus rejoint par Lindy-Fay Hella en plus de nombreux contributeurs invités. Alors que l’instrumentation exclusivement d’antan se prête à une qualité intemporelle qui sera probablement appréciée dans de nombreuses années, il y a une certaine modernité dans sa présentation cinématographique, plus particulièrement dans l’esthétique de production contemporaine et cristalline. L’album se déroule, comme lors de leurs sorties précédentes, comme la bande originale d’un film profond et véritablement artistique, et bien sûr, il n’y a pas de « chansons à succès » sur « Birna ».

« Birna »qui se traduit par « ourse » en vieux norrois, parle essentiellement de la gardienne de la forêt et de la nature, contrainte à une hibernation prolongée et forcée de quitter son habitation par la main de la société moderne. L’album est essentiellement un signal d’alarme, une expression du réveil du berger, désespérément nécessaire pour sauver la forêt qui se meurt lentement. L’archétype de l’ours est un véhicule pour transmettre le message selon lequel la préservation de la nature est cruciale, une vérité de bon sens qui transcende toute culture ou tendance politique. De manière appropriée, les sons du pouls du cœur battant de l’ours gardien introduisent la sortie épique de 10 chansons qui dure environ 70 minutes, pulsées depuis l’ouverture. « Hertan » avec un chœur massif et apparaissant tout au long de l’album avec divers motifs musicaux.

On peut sélectionner des moments ou des chansons clés, mais « Birna »comme pour pratiquement tous WARDRUNALes sorties de , ont plus de sens d’un point de vue holistique. Des voix tordues reposaient sur des cors retentissants et des rythmes tonitruants « Ljos jusqu’à Jord »résonnant comme les instruments de renforcement du moral qui étaient fondamentaux dans les batailles anciennes. Vous pouvez presque imaginer une armée d’invasion déclenchant une tempête de terre alors qu’elle marche furieusement à travers une forêt. Les percussions martelantes constituent la base sur laquelle des chants menaçants et un jeu de cordes poignant mènent l’attaque contre « Skuggehesten »l’un des morceaux les plus lourds de l’album.

Malgré toute sa splendeur, une entreprise aussi grandiose – qui dépasse une heure – est presque inévitablement vouée à l’échec par sa conception. « Dvaledraumar »un marathon de 15 minutes, est en proie à des sections sinueuses et insolubles. Une représentation plus concise et une plus grande application de l’auto-édition auraient mieux servi la version. Cependant, dans l’ensemble, « Birna » est encore une autre célébration audacieuse de la culture du groupe d’une manière qui peut être appréciée par les métalleux et bien au-delà.